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FRACTALES TOUJOURS

22 mai - 28 juin 2025

La galerie Lélia Mordoch présente Fractales Toujours, une exposition collective qui explore les multiples dimensions de l’infini.

Réunissant Miguel Chevalier, Keren, Julio Le Parc et Jean-Claude Meynard, l’exposition propose un dialogue entre art numérique, géométrie fractale, perception et lumière. Entre science, abstraction et poésie visuelle, ces artistes donnent forme à une notion insaisissable et fascinante : l’infini.

Fractales toujours ou l’art de l’infini, Fractales l’infini, Notion abstraite, mathématique, géométrique, théologique et philosophique… L’infini fait plaisir. On ne sait pas bien ce que c’est. On ne sait ni où cela commence, ni où cela s’arrête ; Il n’a ni queue ni tête, ni alpha ni oméga. Et l’infini sur l’infini, cela ne fait pas toujours un, car des infinis, il n’y en a pas qu’un. Il y en a plusieurs, il y en a autant qu’on veut… Il y a un nombre illimité d’infinis.

Huit paresseusement couché ou serpent enroulé sur lui-même dans l’éternel retour, il est synonyme de liberté : « La liberté des autres étant la mienne à l’infini », comme le disait Bakounine.

On peut s’y promener dans les plis du temps, comme dans Dune. Parfois, pris de vertige, les philosophes, perdus devant cette notion transcendantale, y ont rencontré Dieu, pierre d’achoppement de l’univers, qui leur a permis de repartir à zéro en évitant le chaos.
Les fractales permettent la représentation plastique de l’infini : Elles créent un espace sensoriel où nous vous invitons à venir nous retrouver avec Miguel Chevalier, Keren, Julio Le Parc et Jean-Claude Meynard.

Lélia MORDOCH


Lilium Geometricum Evolution, 2019
Oeuvre de réalité virtuelle – vidéo 56 min

Miguel Chevalier

Depuis 1978, Miguel Chevalier utilise l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques. Il s’est imposé internationalement comme l’un des pionniers de l’art virtuel et du numérique. Le travail de Miguel Chevalier poursuit un constant dialogue avec l’histoire de l’art, dans une continuité et une métamorphose de vocabulaire, pour explorer et expérimenter un nouveau langage pictural. Son travail, expérimental et pluridisciplinaire, aborde la question de l’immatérialité dans l’art, ainsi que les logiques induites par l’ordinateur, telles que l’hybridation, la générativité, la mise en réseau.

Miguel Chevalier participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger comme les expositions personnelles Digital Beauty au Ara Art Center à Séoul (Corée du Sud) en 2023 ou Pixels Noir Lumière au Musée Soulages à Rodez (France) en 2019 ; les expositions collectives Flowers Forever à la Kunsthalle der HypoKulturstiftung à Munich (Allemagne) en 2023 ou Les Choses – une histoire de la nature morte au Musée du Louvre à Paris (France) en 2022.

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KEREN

Mes séries sont en grande partie autobiographiques. Le sens reste obscur au moment de la création et se dévoile progressivement au cours de leur évolution dans un cheminement de l’inconscient. Le chaos est une tentative de faire un arrêt sur image concernant un processus de destruction. Il précède l’apparition d’un monde organisé.

Bereshit met en scène le corps d’une seule personne à la recherche d’un langage, d’une écriture; ou bien pour le dire autrement d’un retour aux éléments de base permettant un nouveau départ, une création.

Si la forme est pressentie l’intériorité, elle, reste secrète. Des fragments s’enchaînent comme une structure d’ADN selon un plan qui échappe au cadre. La différence quant à elle se situe en amont dans ce qui précède l’image et aussi dans ce qui suit, au-delà, dans une présupposition d’une loi générale. C’est en prenant un fragment (de corps, visage ou oiseau) que va se créer une forme. Puis un détail, une orientation vont modifier la perception , le sens et au final l’interprétation qui en découle.

À travers la répétition et le changement se forgent les histoires.

KEREN – Série Perception, 2025 – Tirage photographique sur dibond


Forme en contorsion

JULIO LE PARC

Julio Le Parc, né le 23 septembre 1928 à Mendoza en Argentine, est un sculpteur et peintre argentin d’art contemporain.

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Jean-Claude Meynard

Jean-Claude Meynard, né le 11 octobre 1951 dans le 4ᵉ arrondissement de Paris et mort à Mougins le 11 septembre 2019, est un peintre et plasticien français dont l’œuvre va de l’hyperréalisme à la géométrie fractale et à l’art numérique. Il est l’un des signataires du manifeste fractaliste.

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Le Marcheur, 2012 | Impression numérique sous plexiglas – 80 x 60 cm