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LEVER L'ANCRE | JAMES CHEDBURN

Vernissage jeudi 12 mai | 18h-21h13 mai - 7 mai 22

En ces temps d’immobilisme covidien où le monde rétrécit, quoi de plus important que de lever l’ancre dans le sel des embruns plutôt que dans l’univers aseptisé du métaverse ?

Non « not fungible token », les sculptures de James Chedburn, nées de l’âme d’objets jadis quotidiens, se touchent et s’animent par la grâce des manivelles ou de la fée électricité.

Tout le monde à bord ! Larguez les amarres !Embarquons sur un de ces grands paquebots qui sillonnaient les mers à l’ombre de Jules Verne.
Le tour du monde ? Pas moins de 80 jours.

LÉLIA MORDOCH

Lever l’ancre ! Avec ses sculptures en mouvement, James Chedburn nous invite à prendre le large à bord d’un bateau fantastique qui relierait Monaco à Marrakech ou d’un grand aéronef amphibie aux allures de cétacé migrateur. Navires volants, poissons pilotes ou autres moyens de locomotion d’un autre âge… ses créations ont l’élégance et la candeur de l’enfance, suggérant avec nostalgie, et non sans humour, un temps révolu au regard de la folie du monde.

Pour créer ses vaisseaux, James Chedburn compose avec de vieilles boîtes métalliques chinées et assemble des éléments en laiton ou en zinc et des morceaux d’objets trouvés. Chaque pièce est ensuite mise en mouvement grâce à d’ingénieux mécanismes, motorisés ou actionnés par le public à l’aide d’une manivelle.

Comme s’il dessinait en trois dimensions, il donne enfin forme à des personnages avec du fil de laiton : ici une mouette, là un maquereau s’ébattant au gré du vent. Un univers onirique à destination d’un monde meilleur.

Depuis 1986, James Chedburn expose tant en France qu’à travers le monde. Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques et privées, comme le Musée de la Poste à Paris ou la collection Treger-Saint Sylvestre au Portugal. Ses sculptures en mouvement sont une invitation au voyage. Navires volants, oiseaux migrateurs ou moyens de locomotion d’un autre âge, ses créations ont l’élégance et la candeur de l’enfance, suggérant avec humour un temps révolu. Un univers onirique à la recherche d’un monde meilleur.