SEBASTIEN MEHAL
Avec la galerie depuis 2016
Arpenteur du monde urbain, Mehal se joue des mondes
Sébastien Mehal peint le monde urbain du point de vue de l’humain. Il mène une réflexion sur l’exil, sur l’humanité et la complexité de la condition humaine dans un monde en perpétuelle évolution. A l’image des ponts qu’il a créés entre les continents dans son histoire personnelle, sa peinture est portée par le mouvement. Chacun de ses tableaux est conçu comme une succession de recouvrements dont la phase finale est exécutée avec une seringue, industrielle pour les grands formats, chirurgicale pour les petits. En agissant sur certaines parties de ses toiles, il donne à voir, non la projection de la peinture ou de la résine, mais l’impact du jet, dans des compositions abstraites qui captent la mémoire de son geste. ~ Né en 1970 à Fort-de-France en Martinique, d’une famille métissée, Sébastien Mehal s’installe à Paris à 18 ans pour étudier l’architecture puis entre à l’ESRA – Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle – dont il sort diplômé en 2000. Il part ensuite vivre quelques années en Autriche, avant de revenir s’installer à Paris où il vit et travaille. De son enfance en Martinique, il est fortement marqué par l’évolution architecturale de Trénelle, quartier populaire et autoconstruit de Fort-de-France, non sans rappeler les favelas brésiliennes. Il assiste à la métamorphose de ce quartier où les petites maisons individuelles laissent progressivement place aux complexes de béton. C’est sûrement ce qui le mène à étudier l’architecture puis, se rendant compte qu’il n’est pas fait pour « détruire afin de reconstruire », à se tourner vers la réalisation audiovisuelle où il se forme notamment à la scénographie, avant de choisir sa voie comme artiste plasticien.
Sébastien Mehal paints the urban world from a human perspective. He reflects on exile, humanity and the complexity of the human condition in a world in perpetual evolution. Like the bridges he created between continents in his personal history, his painting is carried by movement. Each of his paintings is a succession of overlapping layers whose final phase is executed with a syringe, industrial for large formats, surgical for small. By working certain parts of his canvases, he shows, not the projection of paint or resin, but the impact of the jet, in abstract compositions that capture the memory of his gesture. Born in 1970 in Fort-de-France, Martinique, from a mixed family, Sébastien Mehal moved to Paris at the age of 18 to study architecture and then entered the ESRA – Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle – from which he graduated in 2000. He then moved to Austria for a few years before moving back to Paris where he lived and worked. From his childhood in Martinique, he was strongly marked by the architectural evolution of Trénelle, a working-class and self-constructed district of Fort-de-France, ressembling the Brazilian favelas. He witnessed the metamorphosis of this district where small individual houses gradually gave way to concrete structures. This is what led him to study architecture and then, realizing that he was not meant to «destroy in order to rebuild», he turned to audiovisual production and scenography training, before choosing his path as a visual artist.
EXPOSITIONS PRÉCÉDENTES
« Un portrait pour deux, Paris », Paris – 2022
« Partir », Paris – 2016
Black Expressionism from the caribean today »,
Miami – 2014