SEBASTIEN MEHAL
SEBASTIEN MEHAL
Avec la galerie depuis 2016
Arpenteur du monde urbain, Mehal se joue des mondes
Sébastien Mehal peint le monde urbain du point de vue de l’humain. Il mène une réflexion sur l’exil, sur l’humanité et la complexité de la condition humaine dans un monde en perpétuelle évolution. A l’image des ponts qu’il a créés entre les continents dans son histoire personnelle, sa peinture est portée par le mouvement. Chacun de ses tableaux est conçu comme une succession de recouvrements dont la phase finale est exécutée avec une seringue, industrielle pour les grands formats, chirurgicale pour les petits. En agissant sur certaines parties de ses toiles, il donne à voir, non la projection de la peinture ou de la résine, mais l’impact du jet, dans des compositions abstraites qui captent la mémoire de son geste. ~ Né en 1970 à Fort-de-France en Martinique, d’une famille métissée, Sébastien Mehal s’installe à Paris à 18 ans pour étudier l’architecture puis entre à l’ESRA – Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle – dont il sort diplômé en 2000. Il part ensuite vivre quelques années en Autriche, avant de revenir s’installer à Paris où il vit et travaille. De son enfance en Martinique, il est fortement marqué par l’évolution architecturale de Trénelle, quartier populaire et autoconstruit de Fort-de-France, non sans rappeler les favelas brésiliennes. Il assiste à la métamorphose de ce quartier où les petites maisons individuelles laissent progressivement place aux complexes de béton. C’est sûrement ce qui le mène à étudier l’architecture puis, se rendant compte qu’il n’est pas fait pour « détruire afin de reconstruire », à se tourner vers la réalisation audiovisuelle où il se forme notamment à la scénographie, avant de choisir sa voie comme artiste plasticien.
Sébastien Mehal paints the urban world from a human perspective. He reflects on exile, humanity and the complexity of the human condition in a world in perpetual evolution. Like the bridges he created between continents in his personal history, his painting is carried by movement. Each of his paintings is a succession of overlapping layers whose final phase is executed with a syringe, industrial for large formats, surgical for small. By working certain parts of his canvases, he shows, not the projection of paint or resin, but the impact of the jet, in abstract compositions that capture the memory of his gesture. Born in 1970 in Fort-de-France, Martinique, from a mixed family, Sébastien Mehal moved to Paris at the age of 18 to study architecture and then entered the ESRA – Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle – from which he graduated in 2000. He then moved to Austria for a few years before moving back to Paris where he lived and worked. From his childhood in Martinique, he was strongly marked by the architectural evolution of Trénelle, a working-class and self-constructed district of Fort-de-France, ressembling the Brazilian favelas. He witnessed the metamorphosis of this district where small individual houses gradually gave way to concrete structures. This is what led him to study architecture and then, realizing that he was not meant to «destroy in order to rebuild», he turned to audiovisual production and scenography training, before choosing his path as a visual artist.
EXPOSITIONS PRÉCÉDENTES
« Un portrait pour deux, Paris », Paris – 2022
« Partir », Paris – 2016
Black Expressionism from the caribean today »,
Miami – 2014
MISS TIC
DEPUIS 2006
Poète, plasticienne et figure incontournable du street art, Miss.Tic développe un univers pictural et poétique qu’elle imprime au pochoir sur les murs de Paris depuis 1985. Avec des dessins de femmes caractéristiques et des phrases incisives, ses créations expriment la liberté. Tout son art repose sur un subtil mélange de légèreté et de gravité, d’insouciance et de provocation.
Présente dans les galeries comme dans l’espace public, elle mêle dans son œuvre les supports pérennes et les interventions éphémères.
Régulièrement exposée depuis 1986 en France comme à l’étranger, réclamée par le milieu de la mode (Kenzo, Louis Vuitton…) et approchée par le monde du cinéma (elle a conçu en 2007 l’affiche de La Fille coupée en deux, de Claude Chabrol), Miss.Tic a par ailleurs participé à l’édition 2010 du Petit Larousse en illustrant des mots de la langue française.
Représentée dans les foires internationales d’art contemporain, certaines de ses œuvres ont été acquises par le Victoria and Albert Museum, à Londres et le Fond d’art contemporain de la ville de Paris.
L’art de Miss.Tic naît de la vie et s’y inscrit. Ses œuvres s’adressent à tous et font du public leur destinataire attitré et critique.
LAST EXHIBITIONS
Flashback (Paris) – 2015
Secret d’atelier (Paris) – 2012
Go Homme (Paris) – 2009
Parisienne (Paris) – 2006
JAMES CHEDBURN
JAMES CHEDBURN
AVEC LA GALERIE DEPUIS 2009
James Chedburn déploie les lignes de ses dessins dans l’espace avec du fil de laiton pour donner corps à toute sorte de créatures et de machines à voyager. Anciennes boîtes en métal et autres objets de récupération sont également parties intégrantes de ses sculptures. Parfois l’objet appelle l’oeuvre, comme ces parties d’anciens aspirateurs de la marque “Sev” de l’entre-deux-guerres qui lui ont inspiré un silencieux astronef. Les objets trouvés constituent aussi certaines parties de l’oeuvre comme ces morceaux d’instruments de musique ou ce vieux cor de chasse équipant un navire pour éloigner les sirènes.
Détournés de leur fonction première, ces objets acquièrent alors une deuxième vie, voire une troisième quand certaines boîtes ont été chinées avec leur contenu de vis ou de clous. Ce qui prime dans le choix de ces objets est leur vécu, cette idée d’un passé perdu, la nostalgie qu’évoque le nom d’une marque oubliée, le charme désuet contre le pessimisme actuel, comme si tout semblait plus simple du temps de l’enfance.
James Chedburn joue avec le vide et l’espace intérieur de ses sculptures autant qu’avec leurs formes et leurs ombres portées, dont la présence est aussi forte que celle de leur mouvement.
Ludiques, la plupart de ses oeuvres sont mobiles. Elles peuvent être mises en marche par le visiteur, ou animées par un moteur si l’artiste décide qu’il est plus intéressant de leur donner un mouvement permanent.
Avec leurs mécanismes et leurs rouages apparents, ses oeuvres en appellent autant à la poésie du réalisateur Michel Gondry qu’à l’ingéniosité de l’illustrateur britannique William Heath Robinson (1872- 1944), resté célèbre outre- Manche pour ses dessins de machineries d’une absurde complexité.
LAST EXHIBITIONS
Rêve général, Paris 2018
Looking for a Better Place, Paris 2015
A line in motion, Miami 2014
BIBLIOGRAPHIE
Rêve général, 2018
29 cm x 24 cm
96 pages
Prix: 30€
RIVAS & WLOCH
RIVAS & WLOCH
AVEC LA GALERIE DEPUIS 2015
Nouvelles géométries spatiales inspirées du cosmos visible et invisible. Paula Rivas et Christián Wloch forment un duo qui travaille depuis 2005 et fait partie de la nouvelle génération de l’art cinétique latino américain. Tous deux canalisent leurs talents pour créer de nouvelles géométries spatiales qui se matérialisent dans des œuvres d’art lumineuses et expérimentales. Inspiré par l’univers visible et invisible. Ils sont réputés pour repousser les limites des disciplines artistiques traditionnelles en ajoutant la même dimension à chacune de leurs pièces, réinventant les matériaux naturels et artificiels, inscrivant leurs compositions dans un espace-moi de la conception contemporaine, tout en ajoutant de l’immédiateté métaphysique à l’art cinétique.
BIOGRAPHIE
Duo formé par Paula Rivas (1976), artiste plasticienne formée à la sculpture en Argentine et en Italie, et Christian Wloch (1971), artiste plasticien formé aux arts visuels, cinéma, vidéo, multimédia et nouvelles technologies en Argentine. Les deux artistes travaillent ensemble depuis 2005 et ont parcouru un chemin d’expérimentation intégrant différentes techniques pour la création de chacune de ses œuvres, explorant de nouvelles géométries spatio-temporelles qui se matérialisent en œuvres d’art cinématographiques, lumineuses et artistiques. Expérimental inspiré par le visible et le visible. Cosmos invisible.
L’astronomie est l’une des grandes sources d’inspiration de Rivas & Wloch, à laquelle ils consacrent de nombreuses heures d’étude. L’idée de transcender la conception traditionnelle du temps et de l’espace est l’un des axes de recherche de ses œuvres à travers l’étude et la génération de nouvelles géométries dynamiques. Ses œuvres ont été exposées dans des centres culturels, des musées et des galeries en Amérique et en Europe, elles ont reçu différentes récompenses tout au long de sa carrière. l’histoire et font partie de grandes collections publiques et privées.
Duo formed by Paula Rivas (1976), visual artist trained in sculpture in Argentina and Italy, and Christian Wloch (1971), visual artist trained in visual arts, cinema, video, multimedia and new technologies in Argentina. The two artists have been working together since 2005 and have traveled a path of experimentation integrating different techniques for the creation of each of his works, exploring new spatio-temporal geometries that materialize into cinematic, luminous and artistic works of art. Experimental inspired by the visible and the visible. Unseen cosmos.
Astronomy is one of the great sources of inspiration for Rivas & Wloch, to which they devote many hours of study. The idea of transcending the traditional conception of time and space is one of the research axes of his works through the study and generation of new dynamic geometries. His works have been exhibited in cultural centers, museums and galleries in America and Europe, they have received different awards throughout his career. history and are part of major public and private collections.
HORACIO GARCIA ROSSI
HORACIO GARCIA ROSSI
1929 - 2012
En 1964, apparaissent les premières sculptures en plexiglas qui servent aussi parfois d’écrans aux boîtes à lumière.Hormis Jean-Pierre Yvaral, tous les membres du GRAV construisent des boîtes à lumière, mais Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc et Joël Stein poussent plus avant leurs recherches dans ce domaine. Horacio poursuit donc ses expérimentations de boîtes à lumière instable : sur un écran, à l’intérieur d’une boîte noire, s’agitent des lettres, des nombres, des noms, sa signature, ou encore le portrait du nom du GRAV et les portraits aléatoires des membres du groupe.
En 1966, le groupe se penche sur des œuvres interactives. Horacio crée une boîte avec vingt disques interchangeables : dix motifs et dix couleurs différentes que le public peut manipuler à son gré. Il descend dans la rue avec les autres membres du groupe. Ils sont pourchassés par la maréchaussée avec leurs dalles mobiles à Montparnasse et leurs structures instables aux Champs-Elysées. Le spectateur doit devenir acteur et l’art interactif. Non seulement interactif mais ludique… Jeux d’images, jeux de lumière, le souci de la recherche et de l’esthétique n’enlève rien au plaisir. S’il est des œuvres qui restent hermétiques, les auteurs du GRAV ont toujours cherché à travailler pour le plus grand plaisir de tous, à toucher le badaud comme l’esthète. Ils se livrent à une recherche scientifique sur l’œil moteur sans jamais perdre de vue l’aspect poétique de l’œuvre. C’est sans nul doute ce qui donne tout leur charme à ces sculptures de lumière…
LÉLIA MORDOCH
LAST EXHIBITIONS
Hommage, Paris 2013
Cinéma, Paris 2011
Les artistes du GRAV, Paris 2001
Couleur Lumière, Paris 2000
Couleur-Noir-Lumière, Paris 1999
Couleur-Lumière Pluriel, Paris 1994
Couleur Gris Lumière, Paris 1992
BIOGRAPHIE
Il étudie à l’École Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires de 1950 à 1957 et y rencontre Demarco, Julio Le Parc et Francisco Sobrino. À partir de 1959, il réside et travaille à Paris. En 1960, il est l’un des cofondateurs du Centre de Recherches d’Art Visuel, puis du GRAV avec, Julio Le Parc, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein, Yvaral. Intéressé par l’analyse des phénomènes visuels, Garcia-Rossi introduit à partir de 1962 le mouvement réel et la lumière dans ses recherches et mène ses premières expériences de formes géométriques sur des écrans. Il développe en même temps des œuvres pouvant être manipulées par le spectateur (cylindres en rotation). Il entame une recherche continuelle sur le problème de l’instabilité avec la lumière et le mouvement, telles que les Boîtes à lumière instable avec couleurs et motifs à manipuler, et des structures lumière à couleurs changeantes.
À partir de 1966, il conduit ses premières expériences avec l’identification visuelle de l’écriture (Mouvement), qui le mènent vers un Abécédaire en mouvement (Portrait ambigu des membres du GRAV), puis à partir de 1969, à une recherche systématique d’un alphabet ambigu en essayant de donner à chaque lettre le mouvement que sa forme et sa signification ont en tant que lettre.
Born in 1929 in Buenos Aires, died in Paris in 2012. He attended the National School of Fine Arts in Buenos Aires from 1950, where he met Demarco, Le Parc and Sobrino and taught painting and drawing until 1958. In 1959 he moved to Paris where he made contact with the future member of G.R.A.V and took part in the MOTUS exhibition in Milan. In 1960 he was a co-founder of the Centre de Recherche d’Art Visuel, then of GRAV (Visual Art Research Group). Interested in the analysis of visual phenomena, he began including real movement and light in his work in 1962, producing his first “Light Boxes”.
In 1963 he began developing interactive objects such as his “rotating cylinders”. In 1966 he began experimenting with the visual identification of writing (movement). This led to his “moving alphabet” and, in 1969, to an ambiguous alphabet system. He returned to two-dimensional visual questions from 1972 to 1974. He continued to carry out analytical research on linguistic questions and the use of colour.
OEUVRES DISPONIBLES
Rien trouvé.
FRANCISCO SOBRINO
FRANCISCO SOBRINO
1932 - 2014
Noir, blanc, couleur, cinétisme et transparence, avec Sobrino le plexiglas se prête aux méta- phores de formes modulaires qui s’engendrent les unes dans les autres dans une vertigineuse généalogie de la géométrie. Né à Guadalajara (Espagne) en 1932, Sobrino vit et travaille entre Madrid, Guadalajara et Paris. Il est le co-fondateur du Groupe de Recherche d’Art Visuel (1960-1968), avec Garcia Rossi, Le Parc, Morellet, Stein et Yvaral. Pour Sobrino, les œuvres doivent parler d’elles-mêmes.
Le mouvement qu’il introduit dans certaines de ses pièces amplifie ainsi leur impact, comme ces ronds de plexiglas montés sur ressorts que le spectateur est appelé à toucher pour voir l’œuvre se mettre en marche. L’exposition rassemble des œuvres historiques des années Soixante et d’autres – sculptures et reliefs – témoignant de ses recherches des vingt dernières années, et célèbre le travail d’un artiste dont tout l’œuvre est voué à la lumière, au mouvement et au rythme.
LAST EXHIBITIONS
Les artistes du GRAV, Paris 2001
BIOGRAPHIE
Francisco Sobrino commence à travailler le dessin et la sculpture en 1946 à l’École des arts et métiers de Madrid. Il part en 1949 pour l’Argentine où il suit les cours de l’École Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires, et où il rencontre Hugo Demarco, Horacio Garcia Rossi et Julio Le Parc. À partir de 1958, il commence ses recherches sur le mouvement en créant des œuvres bidimensionnelles en noir et blanc composées de carrés ou de cercles. Il arrive à Paris en 1959.
En 1960, il cofonde le Centre de Recherche d’Art Visuel, qui devient le GRAV – Groupe de Recherche d’Art Visuel en 1961 avec Julio Le Parc, François Morellet, Joël Stein, Yvaral et Garcia Rossi. Sobrino crée des reliefs en plexiglas blanc, noir et en couleurs à partir de formes plates superposées par interrelations, progressions, systématisation. Il crée la première œuvre en volumes en plexiglas transparent en quatre couleurs.
Francisco Sobrino was a Spanish artist and pioneer of both Op and Kinetic Art. His complex sculptures explore the limits of visual perception, challenging traditional notions of dynamics of form in art through movement and optical illusions. Many of Sobrino’s three-dimensional constructions move, and can be manipulated by the viewer. He also explored the effects of light, focusing on reflections, absorption qualities, transparency, and optical illusions created by shadows. “I wanted to create a kind of alphabet of elementary and impersonal forms, with which I could build sentences. I still have the same desire: to be clear.”
Born in 1932 in Guadalajara, Spain, he went on to study at the Escuela de Arte y Oficios in Madrid and the National School of Fine Arts in Buenos Aires before moving to Paris, where he began his career as an artist and spent much of his life. Sobrino was the subject of many solo exhibitions throughout his life, and his work is part of major museum collections such as the Tate Gallery in London, the Tel Aviv Museum, the Fondazione Peggy Guggenheim in Venice, and the Museum of Fine Arts, Boston. He died on May 11, 2014 in Paris, France at the age of 82.
OEUVRES DISPONIBLES
Rien trouvé.
JULIO LE PARC
JULIO LE PARC
AVEC LA GALERIE DEPUIS 1997
Depuis les années quatre-vingt-dix, Lélia Mordoch présente régulièrement le travail des membres du GRAV dans des expositions personnelles ou lors de group-shows sur les foires de Paris, Milan, Caracas ou Miami. Pour la foire ArtParis en 2009, elle présente un one-man show de ses œuvres sous les verrières du Grand-Palais, après lui avoir consacré une exposition personnelle en 2008 dans sa galerie parisienne. Pour cette nouvelle exposition à Miami, Julio Le Parc présente une grande installation issue de sa récente commande à Buenos Aires, ainsi que des boîtes à lumière des années soixante, des mobiles et de grands tableaux des séries Alchimie et Modulation (1970/2000).
LAST EXHIBITIONS
Alchimies, Modulations, Torsions, Paris 2013
Le Parc Alchimist, Miami 2011
Histoire de lumière – ArtParis, Paris 2008
Histoire de lumière, Paris 2008
Géométrie en liberté, Paris 2006
Les artistes du GRAV, Paris 2001
BIOGRAPHIE
Julio Le Parc est né en 1928 à Mendoza en Argentine. De 1943 à 1946, il suit les cours du soir à l’Ecole des Beaux Arts de Buenos Aires où il rencontre le groupe Art Concret et Lucio Fontana qui lui achète un dessin. Grâce à une bourse française, il arrive à Paris en 1958 et rend visite à Vasarely. Avec Garcia Rossi, Morellet, Sobrino, Stein et Yvaral, il fonde alors le GRAV, Groupe de Recherche d’Art Visuel (1960-1968). Depuis, il vit et travaille à Paris.
En prolongement de ses recherches sur la surface avec des formes géométriques et ordinations rigoureuses, Le Parc poursuit dès 1959 ses expériences avec le mouvement et la lumière. En 1963, il réalise son premier pénétrable dans le Labyrinthe du GRAV à la troisième Biennale de Paris. En 1966, sa première exposition personnelle a lieu à New York, puis il obtient le Grand Prix international de peinture à la Biennale de Venise. Le Parc expose à Paris à la galerie d’art cinétique Denise René. Sa première rétrospective a lieu en 1972 à la Kunsthalle de Düsseldorf. Puis expositions et rétrospectives s’enchaînent : à Madrid, Bilbao et Barcelone (1978), à Caracas (1981), à Mendoza et au Chili (1989), au MoMA de New York (1993), au Magasin de Grenoble avec le GRAV (1998), à la Fondation Daros de Zürich (2005), à la Albright-Knox Art Gallery de New York (2008), au Centre Pompidou de Paris qui consacre une salle au GRAV dans ses collections permanentes (2010)… jusqu’à sa participation à l’exposition “Suprasensorial: Experiments in Light, Color and Space” du 12 décembre 2010 au 27 février 2011 au MOCA de Los Angeles.
Julio Le Parc, was born in 1928 in Mendoza, Argentina. From 1943 to 1946 he attended the night courses at the School of Fine Arts in Buenos Aires where he met the Concrete Art group and Lucio Fontana who bought one of Le Parc’s drawings. Due to a French scholarship, the artist arrived in Paris in 1958 and visited Vasarely. Along with García Rossi, Morellet, Sobrino, Stein and Yvaral, he founded GRAV (Groupe de Recherche d’Art Visuel, 1960-1968) and since then he lives and works in Paris.
In 1963, he made the first penetrable of Labrynth in conjunction with GRAV for the Third Paris Biennial. In 1966 he had his first solo exhibition in New York City and obtained the Great International Painting Award at the Venice Biennial. Le Parc exhibits his work in Paris, at the Kinetic Art Gallery Denise René. He held his first retrospective in 1972 at the Kunsthalle in Dusseldorf. Then he had successive exhibitions and retrospective shows in Madrid, Bilbao, Barcelona (1978), in Caracas (1981), in Mendoza and in Chile (1989), at the MoMA in New York (1993), at Magasin de Grenoble with GRAV (1998), at the Daros Latinamerica, in Zurich (2005), at the Albright-Knox Art Gallery in New York (2008), at the Pompidou Center in Paris where a whole exhibition room was consecrated to GRAV within the ingoing exhibition program of its collection (2010) through the artist’s participation in the exhibition “Suprasensorial: Experiments with Light, Color and Space” from December 12th, 2010 to February 27, 2011 which will be held at MOCA in Los Angeles.
MIGUEL CHEVALIER
MIGUEL CHEVALIER
AVEC LA GALERIE DEPUIS 2010
Pionnier de l’art numérique, Miguel Chevalier utilise l’information comme médium pour s’exprimer dans le domaine de l’art depuis 1978. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art en utilisant la logique de l’informatique, comme l’hybridation, l’interactivité et la générativité. . Cette exposition présente une série d’installations numériques ainsi que des œuvres fixes, récentes ou plus anciennes, qui explorent les thèmes de la ville et de la transformation urbaine.
Avec ces œuvres, l’artiste renouvelle notre vision de la ville et de son architecture, réinventant ainsi la ville de demain et réimaginant notre monde futur. Avec ces œuvres numériques, Miguel Chevalier saisit le caractère insaisissable de ces nouvelles formes de la vie urbaine contemporaine : se renouveler sans relâche, accélérer la transformation. Laissant de côté toute mémoire chronologique et linéaire, il construit par l’image une « constellation temporelle » urbaine, entre construction et destruction, croissance et mutation.
LÉLIA MORDOCH
BIOGRAPHIE
LAST EXHIBITIONS
Art cinétique et art digital, Paris 2021
ArtParis Artfair, Paris 2021
Machine vision, Paris 2019
Vortex, Paris 2015
Power pixel, Miami 2015
Né en 1959 à Mexico. Vit et travaille à Paris. Depuis 1978, Miguel Chevalier utilise l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques. Il s’est imposé internationalement comme l’un des pionniers de l’art virtuel et du numérique. Son oeuvre, expérimentale et pluridisciplinaire, prend ses sources dans l’histoire de l’art dont il reformule les données essentielles. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art, ainsi que les logiques induites par l’ordinateur, tels que l’hybridation, la générativité, l’interactivité, la mise en réseau. Il développe différentes thématiques, telles que la relation entre nature et artifice, l’observation des flux et des réseaux qui organisent nos sociétés contemporaines, l’imaginaire de l’architecture et des villes virtuelles, la transposition de motifs issus de l’art islamique dans le monde numérique. Les images qu’ils nous livrent interrogent perpétuellement notre relation au monde. Miguel Chevalier réalise de nombreuses expositions dans des musées, centres d’art et galeries dans le monde entier. Il réalise également des projets dans l’espace public et architectural.
Since 1978, Chevalier has focused exclusively on computers as an artistic means of expression. He quickly secured a spot on the international scene as a pioneer of virtual and digital art. Miguel Chevalier continues to be a trailblazer, and has proven himself to be one of the most significant artists on the contemporary scene. Miguel Chevalier’s oeuvre is experimental and multidisciplinary. Taking references from the history of art and reformulating them using computer tools, his works investigate and explore recurrent themes such as nature and artifice, flows and networks, virtual cities and ornate designs. His images are a rich source of insights into ourselves and our relationship with the world. He has created many projects variously incorporating generative and interactive virtual reality installations projected on large scale, shown on Leds screen or LCD screen, sculptures created with a 3D printer or with laser cut, holographic imagery and other forms. He has been awarded a number of architecturally- based commissions. Miguel Chevalier’s digital works are in constant metamorphosis, plunging us into a magical, poetic and very contemporary universe.
L'ATLAS
L'ATLAS
Avec la galerie depuis 2013
L’artiste français Jules Dedet Granel, dit L’Atlas, né en 1978, trouve par ses recherches autour de l’écriture le point de départ de son travail plastique et pictural. Il a étudié la calligraphie dans plusieurs pays et cultures et crée ainsi ses propres typographies originales. Il est particulièrement attiré par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique. Dans les années 1990, il agit radicalement dans l’espace public, se faisant connaître dans le champ du graffiti; depuis les années 2000 il développe un travail d’atelier et expose ses œuvres dans des galeries d’art urbain contemporain.
L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son oeuvre vers l’abstraction et le minimalisme ; il considère toute forme comme une lettre et tout lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler récemment avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière redonnant ainsi un sens à la dimension architecturale de son travail.
PROCHAINE EXPOSITION
SÉRÉNITÉ
10 octobre au 16 novembre 2024
LAST SHOW : SOLO SHOW - LISIBILITY | PARIS
Jules Dedet Granel, also known under the pseudonym, L’ATLAS, is recognized for his distinct style that blends calligraphic graffiti with geometric abstraction. Interested in calligraphy, L’ATLAS studied under Arabic calligraphy masters such as Hassan Massoudy and Mouneer Al-Shaarani in Morocco and Egypt, later using these traditional techniques in the street art scene in Paris. In his pursuit of a common visual language, L’ATLAS emphasizes the dislocation and breakdown of borders.
Works such as Seal 12 (2018) use two colors to express duality, purity, the essence of the idea, and the calligrapher’s mark. His interests in geometric abstraction and Sufism produce a visual language that is inspired by and deviates from optical art and abstract art traditions, often working with transparent tape and spray paint or ink on paper and canvas. L’ATLAS designed the logo for the brand Fenty. His work has been commissioned by the Centre Pompidou and the Place du Capitole in Toulouse.
OEUVRES DISPONIBLES
JOSE ARELLANO
JOSE ARELLANO
Avec la galerie depuis 2010
Le travail optique de Jose Arellano, nous emmène dans un jeu de perspective inversé. L’objet suit le regard, il confond notre compréhension. Les ombres en peinture, les structures en papier et la délicatesses des angles donnent à ces oeuvres une légèreté convaincante.
Jose Maria Arellano (b.1977) is a Miami based sculptor who contrives interactive visual semblances from epoxies, carbon fiber and paint. Arellano, a creative since a young age became an artist in 2013 going full-time in 2016. Since then, his sculptures have been exhibited at Art Paris, Art Miami, Art Wynwood, Scope Miami/New York, Art Palm Beach, Palm Beach Modern + Contemporary and at the Lelia Mordoch Gallery in Miami and Paris. His optical-kinetic wall sculptures are formulaically skewed and precisely crafted to produce a virtual reality experience uniquely dependent on the perspective and movement of the viewer. They are experiments in optics, perception and interpretation.