FRANCISCO SOBRINO

FRANCISCO SOBRINO

1932 - 2014

Noir, blanc, couleur, cinétisme et transparence, avec Sobrino le plexiglas se prête aux méta- phores de formes modulaires qui s’engendrent les unes dans les autres dans une vertigineuse généalogie de la géométrie. Né à Guadalajara (Espagne) en 1932, Sobrino vit et travaille entre Madrid, Guadalajara et Paris. Il est le co-fondateur du Groupe de Recherche d’Art Visuel (1960-1968), avec Garcia Rossi, Le Parc, Morellet, Stein et Yvaral. Pour Sobrino, les œuvres doivent parler d’elles-mêmes.

Le mouvement qu’il introduit dans certaines de ses pièces amplifie ainsi leur impact, comme ces ronds de plexiglas montés sur ressorts que le spectateur est appelé à toucher pour voir l’œuvre se mettre en marche. L’exposition rassemble des œuvres historiques des années Soixante et d’autres – sculptures et reliefs – témoignant de ses recherches des vingt dernières années, et célèbre le travail d’un artiste dont tout l’œuvre est voué à la lumière, au mouvement et au rythme.



LAST EXHIBITIONS

Les artistes du GRAV, Paris 2001

BIOGRAPHIE

Francisco Sobrino commence à travailler le dessin et la sculpture en 1946 à l’École des arts et métiers de Madrid. Il part en 1949 pour l’Argentine où il suit les cours de l’École Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires, et où il rencontre Hugo Demarco, Horacio Garcia Rossi et Julio Le Parc. À partir de 1958, il commence ses recherches sur le mouvement en créant des œuvres bidimensionnelles en noir et blanc composées de carrés ou de cercles. Il arrive à Paris en 1959.

En 1960, il cofonde le Centre de Recherche d’Art Visuel, qui devient le GRAV – Groupe de Recherche d’Art Visuel en 1961 avec Julio Le Parc, François Morellet, Joël Stein, Yvaral et Garcia Rossi. Sobrino crée des reliefs en plexiglas blanc, noir et en couleurs à partir de formes plates superposées par interrelations, progressions, systématisation. Il crée la première œuvre en volumes en plexiglas transparent en quatre couleurs.

Francisco Sobrino was a Spanish artist and pioneer of both Op and Kinetic Art. His complex sculptures explore the limits of visual perception, challenging traditional notions of dynamics of form in art through movement and optical illusions. Many of Sobrino’s three-dimensional constructions move, and can be manipulated by the viewer. He also explored the effects of light, focusing on reflections, absorption qualities, transparency, and optical illusions created by shadows. “I wanted to create a kind of alphabet of elementary and impersonal forms, with which I could build sentences. I still have the same desire: to be clear.”

Born in 1932 in Guadalajara, Spain, he went on to study at the Escuela de Arte y Oficios in Madrid and the National School of Fine Arts in Buenos Aires before moving to Paris, where he began his career as an artist and spent much of his life. Sobrino was the subject of many solo exhibitions throughout his life, and his work is part of major museum collections such as the Tate Gallery in London, the Tel Aviv Museum, the Fondazione Peggy Guggenheim in Venice, and the Museum of Fine Arts, Boston. He died on May 11, 2014 in Paris, France at the age of 82.


OEUVRES DISPONIBLES

Rien trouvé.


JULIO LE PARC

JULIO LE PARC

AVEC LA GALERIE DEPUIS 1997

Depuis les années quatre-vingt-dix, Lélia Mordoch présente régulièrement le travail des membres du GRAV dans des expositions personnelles ou lors de group-shows sur les foires de Paris, Milan, Caracas ou Miami. Pour la foire ArtParis en 2009, elle présente un one-man show de ses œuvres sous les verrières du Grand-Palais, après lui avoir consacré une exposition personnelle en 2008 dans sa galerie parisienne. Pour cette nouvelle exposition à Miami, Julio Le Parc présente une grande installation issue de sa récente commande à Buenos Aires, ainsi que des boîtes à lumière des années soixante, des mobiles et de grands tableaux des séries Alchimie et Modulation (1970/2000).



LAST EXHIBITIONS

Alchimies, Modulations, Torsions, Paris 2013
Le Parc Alchimist, Miami 2011
Histoire de lumière – ArtParis
, Paris 2008
Histoire de lumière, Paris 2008
Géométrie en liberté, Paris 2006
Les artistes du GRAV, Paris 2001

BIOGRAPHIE

Julio Le Parc est né en 1928 à Mendoza en Argentine. De 1943 à 1946, il suit les cours du soir à l’Ecole des Beaux Arts de Buenos Aires où il rencontre le groupe Art Concret et Lucio Fontana qui lui achète un dessin. Grâce à une bourse française, il arrive à Paris en 1958 et rend visite à Vasarely. Avec Garcia Rossi, Morellet, Sobrino, Stein et Yvaral, il fonde alors le GRAV, Groupe de Recherche d’Art Visuel (1960-1968). Depuis, il vit et travaille à Paris.

En prolongement de ses recherches sur la surface avec des formes géométriques et ordinations rigoureuses, Le Parc poursuit dès 1959 ses expériences avec le mouvement et la lumière. En 1963, il réalise son premier pénétrable dans le Labyrinthe du GRAV à la troisième Biennale de Paris. En 1966, sa première exposition personnelle a lieu à New York, puis il obtient le Grand Prix international de peinture à la Biennale de Venise. Le Parc expose à Paris à la galerie d’art cinétique Denise René. Sa première rétrospective a lieu en 1972 à la Kunsthalle de Düsseldorf. Puis expositions et rétrospectives s’enchaînent : à Madrid, Bilbao et Barcelone (1978), à Caracas (1981), à Mendoza et au Chili (1989), au MoMA de New York (1993), au Magasin de Grenoble avec le GRAV (1998), à la Fondation Daros de Zürich (2005), à la Albright-Knox Art Gallery de New York (2008), au Centre Pompidou de Paris qui consacre une salle au GRAV dans ses collections permanentes (2010)… jusqu’à sa participation à l’exposition “Suprasensorial: Experiments in Light, Color and Space” du 12 décembre 2010 au 27 février 2011 au MOCA de Los Angeles.

Julio Le Parc, was born in 1928 in Mendoza, Argentina. From 1943 to 1946 he attended the night courses at the School of Fine Arts in Buenos Aires where he met the Concrete Art group and Lucio Fontana who bought one of Le Parc’s drawings. Due to a French scholarship, the artist arrived in Paris in 1958 and visited Vasarely. Along with García Rossi, Morellet, Sobrino, Stein and Yvaral, he founded GRAV (Groupe de Recherche d’Art Visuel, 1960-1968) and since then he lives and works in Paris.

In 1963, he made the first penetrable of Labrynth in conjunction with GRAV for the Third Paris Biennial. In 1966 he had his first solo exhibition in New York City and obtained the Great International Painting Award at the Venice Biennial. Le Parc exhibits his work in Paris, at the Kinetic Art Gallery Denise René. He held his first retrospective in 1972 at the Kunsthalle in Dusseldorf. Then he had successive exhibitions and retrospective shows in Madrid, Bilbao, Barcelona (1978), in Caracas (1981), in Mendoza and in Chile (1989), at the MoMA in New York (1993), at Magasin de Grenoble with GRAV (1998), at the Daros Latinamerica, in Zurich (2005), at the Albright-Knox Art Gallery in New York (2008), at the Pompidou Center in Paris where a whole exhibition room was consecrated to GRAV within the ingoing exhibition program of its collection (2010) through the artist’s participation in the exhibition “Suprasensorial: Experiments with Light, Color and Space” from December 12th, 2010 to February 27, 2011 which will be held at MOCA in Los Angeles.


OEUVRES DISPONIBLES

FORMES VIRTUELLES PAR DÉPLACEMENT | 2012

MOBILE RECTANGLE DANS L'ESPACE | 2009

MOBILE NOIR SUR NOIR | 1960

MOBILE BLEU SUR BLANC | 2017

MOBILE BLEU | 2016

FORME EN CONTORSION | 1966

CONTINUEL LUMIÉRE À CYLINDRE | 2014

ALCHIMIE N°34 | 1989

VOLUME VIRTUEL | 1974


MIGUEL CHEVALIER

MIGUEL CHEVALIER

AVEC LA GALERIE DEPUIS 2010

Pionnier de l’art numérique, Miguel Chevalier utilise l’information comme médium pour s’exprimer dans le domaine de l’art depuis 1978. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art en utilisant la logique de l’informatique, comme l’hybridation, l’interactivité et la générativité. . Cette exposition présente une série d’installations numériques ainsi que des œuvres fixes, récentes ou plus anciennes, qui explorent les thèmes de la ville et de la transformation urbaine.

Avec ces œuvres, l’artiste renouvelle notre vision de la ville et de son architecture, réinventant ainsi la ville de demain et réimaginant notre monde futur. Avec ces œuvres numériques, Miguel Chevalier saisit le caractère insaisissable de ces nouvelles formes de la vie urbaine contemporaine : se renouveler sans relâche, accélérer la transformation. Laissant de côté toute mémoire chronologique et linéaire, il construit par l’image une « constellation temporelle » urbaine, entre construction et destruction, croissance et mutation.

LÉLIA MORDOCH



BIOGRAPHIE

LAST EXHIBITIONS

Art cinétique et art digital, Paris 2021
ArtParis Artfair, Paris 2021
Machine vision, Paris 2019
Vortex, Paris 2015
Power pixel, Miami 2015

Né en 1959 à Mexico. Vit et travaille à Paris. Depuis 1978, Miguel Chevalier utilise l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques. Il s’est imposé internationalement comme l’un des pionniers de l’art virtuel et du numérique. Son oeuvre, expérimentale et pluridisciplinaire, prend ses sources dans l’histoire de l’art dont il reformule les données essentielles. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art, ainsi que les logiques induites par l’ordinateur, tels que l’hybridation, la générativité, l’interactivité, la mise en réseau. Il développe différentes thématiques, telles que la relation entre nature et artifice, l’observation des flux et des réseaux qui organisent nos sociétés  contemporaines, l’imaginaire de l’architecture et des villes virtuelles, la transposition de motifs issus de l’art islamique dans le monde numérique. Les images qu’ils nous livrent interrogent perpétuellement notre relation au monde. Miguel Chevalier réalise de nombreuses expositions dans des musées, centres d’art et galeries dans le monde entier. Il réalise également des projets dans l’espace public et architectural.

Since 1978, Chevalier has focused exclusively on computers as an artistic means of expression. He quickly secured a spot on the international scene as a pioneer of virtual and digital art. Miguel Chevalier continues to be a trailblazer, and has proven himself to be one of the most significant artists on the contemporary scene. Miguel Chevalier’s oeuvre is experimental and multidisciplinary. Taking references from the history of art and reformulating them using computer tools, his works investigate and explore recurrent themes such as nature and artifice, flows and networks, virtual cities and ornate designs. His images are a rich source of insights into ourselves and our relationship with the world. He has created many projects variously incorporating generative and interactive virtual reality installations projected on large scale, shown on Leds screen or LCD screen, sculptures created with a 3D printer or with laser cut, holographic imagery and other forms. He has been awarded a number of architecturally- based commissions. Miguel Chevalier’s digital works are in constant metamorphosis, plunging us into a magical, poetic and very contemporary universe.


OEUVRES DISPONIBLES

VAGUE BINAIRE | 2009

MÉTA-CITÉ VIDÉO | 2016

TRANS-NATURE | 2020

MÉTA-CITÉ LINÉAIRE | 2016

MÉTA-CITÉ n°4 | 2013

MÉTA-CITÉ n°1 | 2017

PIXEL BRUSH (RVB) | 2017

ARCHI-PIXEL | 2014


L'ATLAS

L'ATLAS

Avec la galerie depuis 2013

L’artiste français Jules Dedet Granel, dit L’Atlas, né en 1978, trouve par ses recherches autour de l’écriture le point de départ de son travail plastique et pictural. Il a étudié la calligraphie dans plusieurs pays et cultures et crée ainsi ses propres typographies originales. Il est particulièrement attiré par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique. Dans les années 1990, il agit radicalement dans l’espace public, se faisant connaître dans le champ du graffiti; depuis les années 2000 il développe un travail d’atelier et expose ses œuvres dans des galeries d’art urbain contemporain.

L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son oeuvre vers l’abstraction et le minimalisme ; il considère toute forme comme une lettre et tout lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler récemment avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière redonnant ainsi un sens à la dimension architecturale de son travail.

Jules Dedet Granel, also known under the pseudonym, L’ATLAS, is recognized for his distinct style that blends calligraphic graffiti with geometric abstraction. Interested in calligraphy, L’ATLAS studied under Arabic calligraphy masters such as Hassan Massoudy and Mouneer Al-Shaarani in Morocco and Egypt, later using these traditional techniques in the street art scene in Paris. In his pursuit of a common visual language, L’ATLAS emphasizes the dislocation and breakdown of borders.

Works such as Seal 12 (2018) use two colors to express duality, purity, the essence of the idea, and the calligrapher’s mark. His interests in geometric abstraction and Sufism produce a visual language that is inspired by and deviates from optical art and abstract art traditions, often working with transparent tape and spray paint or ink on paper and canvas. L’ATLAS designed the logo for the brand Fenty. His work has been commissioned by the Centre Pompidou and the Place du Capitole in Toulouse.



ÉDITION

Optical graffiti | 2018
29 cm x 25 cm
96 pages
Prix: 35€

Commander

OEUVRES DISPONIBLES

CASCADE N°1 | 2018

SANS TITRE | 2012

WHITE BLADE II | 2022

BLACK BLADE II | 2022

CLOSE UP N°8 | 2013

CLOSE UP N°3 | 2013

RED PERSISTENCE | 2013

GREY PERSISTANCE  | 2013

STRUCTURES | 2012

YELLOW LINES | 2013

PINK RECTANGLES | 2013

PINK LINES | 2013

PINK LINES | 2013

BLACK & YELLOW LINES | 2013

ICONIC SQUARE | 2015


JOSE ARELLANO

JOSE ARELLANO

Avec la galerie depuis 2010

Le travail optique de Jose Arellano, nous emmène dans un jeu de perspective inversé. L’objet suit le regard, il confond notre compréhension. Les ombres en peinture, les structures en papier et la délicatesses des angles donnent à ces oeuvres une légèreté convaincante.

Jose Maria Arellano (b.1977) is a Miami based sculptor who contrives interactive visual semblances from epoxies, carbon fiber and paint. Arellano, a creative since a young age became an artist in 2013 going  full-time in 2016. Since then, his sculptures have been exhibited at Art Paris, Art Miami, Art Wynwood, Scope Miami/New York, Art Palm Beach, Palm Beach Modern + Contemporary and at the Lelia Mordoch Gallery in Miami and Paris. His optical-kinetic wall sculptures are formulaically skewed and precisely crafted to produce a virtual reality experience uniquely dependent on the perspective and movement of the viewer. They are experiments in optics, perception and interpretation.



OEUVRES DISPONIBLES

PIRAMIDS | 2022

FLOWERS OF LIFE | 2022

BLUE WATER | 2022

GOONFIT | 2020

GREY MATTER | 2020

RUBY | 2019

TRESTELS | 2019

THE DANCE | 2019

ICARUS PEARL | 2020

EVENTIDES | 2019


PATRICK HUGHES

PATRICK HUGHES

PERSPECTIVE PERPÉTUELLE

Oui, c’est une démonstration par l’inverse et par l’absurde des jeux de la perspective. Oui, le travail de déconstruction, qui amène le point de fuite derrière le nez du spectateur plutôt que devant, est particulièrement déroutant. Il n’y peut mais, le spectateur ! Il se retrouve aspiré comme dans un vortex qui, innocemment ou perfidement, l’amène au point où la réalité se mélange au mouvement des œuvres auquel il participe bien malgré lui. Tout cela est bien vrai, tout comme l’utilisation de la déconstruction de la perspective en une dérision des avant-gardes, dans une profusion d’images d’Epinal contemporaines qui sautent au yeux dans un cycle incessant d’anamorphoses et de palimpsestes. Des images simples qui captivent, mais là n’est pas l’essentiel.

Qui n’a jamais rêvé de rentrer dans un tableau comme Alice au Pays des Merveilles ou Peter Pan, de se retrouver tout à coup protagoniste de l’histoire qui défile sous ses yeux, de se téléporter à l’intérieur du tableau ? Je pense que la magie de Patrick Hughes est là, dans cette projection de l’image fantasmée que s’approprie le spectateur lorsqu’il danse avec le tableau. La quatrième dimension l’emporte où la réalité s’inverse, tout comme la perspective. Bienvenue dans les univers multiples de Patrick Hughes où l’artiste nous entraîne grâce à un travail de miniatures et de géométrie qui n’appartient qu’à lui, et qu’il accepte de partager parfois avec nous. Les portes s’ouvrent et se referment.

LÉLIA MORDOCH



BIOGRAPHIE

LAST EXHIBITIONS

ArtElysee, Paris 2010
A cheval sur mon trapézoïde volant, Paris 2010
MIA Artfair, 2008
Perspective perpétuelle, Paris 2007

Patrick Hughes est un artiste britannique connu pour avoir inventé une illusion optique unique apppelée la « reverspective »: une peinture en relief à trois dimensions où les objets qui semblent les plus proches du spectateur sont en fait les plus éloignés dans l’espace. Son travail joue avec la perspective et la distance, défiant et parfois désorientant son public. « Quand les principes de la perspective sont inversés et consolidés dans des peintures sculptées, quelque chose d’extraordinaire se produit », déclare-t-il à propos de son travail.

« L’esprit se laisse duper à croire en l’impossible, qu’une peinture statique peut bouger d’elle-même ». Né Peter David Hughes le 20 octobre 1939 à Birmingham en Angleterre, le peintre crée en 1964 Sticking-out Room, sa première « reverspective », après avoir étudié au Leeds Day Training College. Le jour de sa remise de diplôme, sa première exposition a lieu à la Portal Gallery de Londres. Vivant et travaillant actuellement à Londres en Angleterre, Hughes continue de suivre les traditions du Pop art, de l’art optique et du surréalisme.

Patrick held his first solo show in 1961 at the Portal Gallery, London. It was the first one-man show by a Pop Artist, though they were not even called that then. A few years later, Hughes made two seminal reverse perspective works, Infinity and Sticking-out Room. In the 1970s Hughes’ name became synonymous with rainbow paintings, which also became very popular as prints and as postcards; people enjoyed them as decoration, but for Hughes the rainbow represented a solid experience.

In the late 1980s Hughes revisited exploiting the difference between perspective and reverspective and solidifying space. For the last 25 years his 3-D reverspective paintings have been hughesually in demand, exhibited around the world and featured in many public collections. The experience of seeing a Patrick Hughes sculptured painting in reality is really to experience unreality and the paradox of illusory space and movement.


OEUVRES DISPONIBLES

THE SPACE MERCHANT | 2007

BRILLO | 2008

SHEEP | 2008

PURISM | 2006

GAZEBO | 2005

CONPENDIUM | 2010

CLOUDY | 2008

VENEZIA | 2008

POPPY | 2010